(Santé environnement) La newsletter #55

Vendredi 7 novembre 2025

A écouter : Où en est le plan national contre la surexposition des enfants aux écrans en France ?
A lire : Une ONG dénonce le mal-être des adolescents pris dans la spirale de l’algorithme du réseau Tik Tok
A suivre : une formation sur les perturbateurs endocriniens au travail
A lire : la nature au cœur de la santé mentale
A lire : le plastique, question épineuse au cœur de la COP30 du 10 au 21 novembre au Brésil
A écouter : le podcast Inspirons sur la qualité de l’air qui influe sur la santé mentale
A lire : plusieurs tétines pour bébé contiennent du Bisphénol A

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vendredi 7 novembre 2025

A écouter : Où en est le plan national contre la surexposition des enfants aux écrans en France ?

En avril dernier, des conseillers de l’Élysée et de Matignon, des représentants de plusieurs ministères, ainsi qu'une neurologue et un psychiatre addictologue, coprésidents d’une commission d’experts à l’origine d’un rapport sur l’impact sanitaire des écrans sur les enfants, se réunissaient et proposaient la mise en œuvre de 29 mesures, dont une interdiction totale des écrans avant 3 ans, un usage fortement déconseillé jusqu’à 6 ans, mais aussi l’interdiction des téléphones portables avant 11 ans, pas de téléphones connectés avant 13 ans, et un accès aux réseaux sociaux éthiques seulement à partir de 15 ans. Depuis cette réunion, seule l’interdiction des écrans avant 3 ans dans les lieux d’accueil de la petite enfance a été mise en place.

A lire : Une ONG dénonce le mal-être des adolescents pris dans la spirale de l’algorithme du réseau Tik Tok

L’antenne française de l’ONG Amnesty International a décidé de saisir l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour porter plainte contre le règlement européen sur les services numériques. La cause : selon cette ONG, l’algorithme du réseau Tik Tok oriente rapidement des adolescents visionnant des vidéos relatives au mal-être vers des « contenus dépressifs ».

A suivre : une formation sur les perturbateurs endocriniens au travail

L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) propose une formation sur les PE le 21 novembre à 11 heures. Comment repérer et inventorier les perturbateurs endocriniens et les produits qui en contiennent en milieu professionnel ? Quelles sont les sources et les situations d’exposition ? Quelles sont les grandes lignes de la démarche de prévention ? Autant de questions qui seront renseignées lors de ce webinaire, qui s’adresse aux chargés de prévention et responsables Hygiène sécurité environnement, aux employeurs, mais également aux médecins du travail et intervenant en prévention des risques professionnels.

A lire : la nature au cœur de la santé mentale

Plusieurs études ont mis dernièrement en évident qu’être au contact de la nature permet de réduire le stress et de muscler l’attention volontaire. La nature peut être également considérée comme un moyen de prévention en santé mentale. Des programmes éducatifs comme les classes dehors ou des projets de prescription de nature se développent. La végétalisation des espaces urbains et notamment des zones socialement défavorisées permet aussi de réduire les inégalités de santé mentale.

A lire : le plastique, question épineuse au cœur de la COP30 du 10 au 21 novembre au Brésil

La COP30 sur le climat aura lieu du 10 au 31 novembre à Belem, au Brésil. Les états membres de l’Organisation des Nations Unies aborderont notamment la question du plastique. Les négociations en vue d’un traité contre la pollution plastique n'ont toujours pas abouti à un texte. Sa production et sont recyclage restent une source d’émissions considérables de gaz à effet de serre, de quoi compromettre les efforts mondiaux de réduction des émissions. Surtout, les plastiques, un débouché du pétrole, entretiennent la dépendance de l’économie aux énergies fossiles.

A écouter : le podcast Inspirons sur la qualité de l’air qui influe sur la santé mentale

En 2022, Bénédicte Jacquemin, chargée de recherche à l’INSERM, a pu évaluer l'impact de la pollution atmosphérique sur nos capacités cognitives en étudiant les polluants issus du trafic routier (particules fines, dioxyde d’azote et carbone suie). Dans ce contexte, les résultats de plusieurs études démontrent que la pollution de l’air a un impact sur nos fonctions cognitives cérébrales, mises à mal par les substances toxiques présentes dans l’air que nous respirons. Un sujet d’actualité. En effet, en 2025, la santé mentale a été définie Grande Cause nationale en France.

A lire : plusieurs tétines pour bébé contiennent du Bisphénol A

Le bisphénol A a été interdit en France dans les biberons et contenants d’aliments pour bébés dès 2009, et dans tous les conditionnements, contenants et ustensiles alimentaires, ainsi que dans les tickets de métro et tickets de caisse, à partir de 2013. Dix ans après la France, l’Union européenne (UE) vient de proscrire le bisphénol A (BPA) dans les matériaux au contact avec les aliments « en raison de ses effets potentiellement nocifs pour la santé ». La mesure est entrée en vigueur début 2025. Malgré ces interdictions, une association de consommateur tchèque a révélé que 4 des 19 sucettes testées en laboratoire et commercialisées en Europe, contiennent cette molécule, dont l’effet de perturbateur endocrinien sur les systèmes immunitaire et reproducteur est connu depuis de très nombreuses années.

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