Les polluants présents dans l’air sont-ils susceptibles d’augmenter le risque de cancer du sein chez les femmes ? C’est l’objet de l’étude Xenair lancée à l’initiative du centre lyonnais de lutte contre le cancer Léon-Bérard menée entre 2017 et 2022. Selon cette étude sortie le 3 octobre, les risques augmentent nettement en cas d'exposition à faibles doses, mais chroniques, à cinq polluants : le dioxyde d'azote, les particules PM10 et PM 2,5, tous les trois rejetés en grande quantité par les véhicules les plus polluants notamment, ainsi que le benzo[a]pyrène (fumées de combustion du bois et de végétaux, fumée de cigarette, les vapeurs des pots d’échappement) et le polychlorobiphényle ( combustions industrielles). Face à de tels résultats, l’amélioration de la qualité de l’air reste donc un levier majeur pour contribuer à la prévention du cancer du sein en France.