Éboulement en Savoie : pas de circulation des trains « avant une petite année »
Les habitants, mais aussi les vacanciers qui se rendront dans les stations de ski à Noël et en février, vont devoir s’organiser pendant de longs mois.
Plus d’un mois après l’éboulement d’un pan de falaise, le 27 août dans la vallée de la Maurienne, le trafic ferroviaire n’a pas repris dans le secteur. Pire, il ne devrait pas être rétabli « avant une petite année », a annoncé le préfet de Savoie, François Ravier lors d’une conférence de presse ce vendredi.
Les TGV circuleront donc seulement jusqu’à Saint-Michel-de-Maurienne et Saint-Jean-de-Maurienne. Ensuite, des bus achemineront les voyageurs jusqu’aux stations de ski.
Si les habitants sont directement concernés par cette mesure, les acteurs du tourisme s’inquiètent déjà de l’impact sur les vacanciers. Trois TGV relient la Maurienne aux stations de sport d’hiver chaque week-end durant les vacances de Noël. Ce voyage en train sera assuré, non plus jusqu’à Modane, mais jusqu’à Saint-Michel-de-Maurienne. Ensuite, des bus prendront le relais vers les stations comme Valloire, Valmeinier, Valfréjus, Aussois, La Norma, etc., indique la SNCF, citée par France Bleu.
En revanche, la cadence des bus et les horaires lors des vacances de février, pic de fréquentation, doit encore être précisée. En temps normal, jusqu’à dix allers-retours en TGV sont assurés.
L’A43 a pu rouvrir
De son côté, la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia va rétablir à partir de ce dimanche 1er octobre un troisième aller-retour quotidien entre Paris et Lyon, au lieu de deux par jour. Cette reprise permettra aux voyageurs de « réaliser l’aller-retour sur une même journée », indique Trenitalia dans un communiqué.
VIDEO. Éboulement en Savoie : un phénomène « rare » et encore « actif »
L’autoroute A43, située entre Saint-Michel-de-Maurienne et Le Freney, a pu rouvrir le 11 septembre. Le tunnel routier du Fréjus est quant à lui ouvert à l’ensemble des véhicules légers et poids lourds.
Un pan entier d’une falaise s’est détaché dans la vallée savoyarde, quelques kilomètres avant le tunnel du Fréjus. Aucun blessé n’avait été déploré mais les trafics routier et ferroviaire, notamment vers l’Italie, avaient été très perturbés. Le 24 septembre, des hélicoptères devaient larguer d’énormes quantités d’eau au-dessus de la falaise du Praz afin de purger 3 000 à 4 000 mètres cubes qui menaçaient encore de s’effondrer.
