Les élus locaux veulent, pour 76% d’entre eux, peser sur les questions climatiques au niveau européen. Ce taux est bien plus élevé que la moyenne européenne des répondants (près de 2700) qui s’établit à 56 %, selon la dernière édition du rapport annuel de l’UE sur l’état des régions et des villes.
La spécificité française ne s’arrête pas là lorsqu’il s’agit de la question climatique. Ainsi, 67 % des 189 élus locaux français sondés jugent que les principaux objectifs des financements de l’UE devraient être la transition écologique de l’économie, contre 51 % pour la moyenne européenne des sondés.
De même, 52 % des répondants français sont d’avis que le soutien des fonds européens devrait aller prioritairement à l’atténuation de la crise climatique, contre 42 % au niveau européen. Seules les régions et les villes du Luxembourg, de l’Autriche ou du Danemark présentent des niveaux d’engagement et de préoccupation comparables à celles des répondants français.
En France, les collectivités pas assez entendues
Pourquoi cette quasi-spécificité française ? « En France, nos différents gouvernements n’ont
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