Exposome : l'exposition universelle

Les enjeux de la biosurveillance sont des enjeux de santé environnementale. ©Getty - .
Les enjeux de la biosurveillance sont des enjeux de santé environnementale. ©Getty - .
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Qu’entend-on par "exposome" ? Comment la définition de ce concept a-t-elle évoluée depuis son émergence ? Comment l’arrivée de cette idée a-t-elle permis de révolutionner l’approche et la méthodologie à utiliser pour mesurer les expositions humaines aux contaminants chimiques ?

Du plomb, des pesticides, du bisphénol A, des plastifiants… et certainement plein d’autres joyeusetés, organiques ou non, qui circulent dans votre sang, dans vos organes, et ce depuis avant même votre naissance jusqu’à votre dernier jour. 

Dites bonjour à votre exposome, soit l’intégralité des expositions auxquelles un individu est soumis, de la conception à la mort. La découverte et la compréhension de la façon dont cet exposome fonctionne, et ce qu’il induit sur notre santé, sont des domaines de recherche récents, complexes, très pluridisciplinaires. Ils définissent une nouvelle acception de notre rapport à la maladie, par l’environnement chimique interne de notre corps.

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"Exposome : l’exposition universelle" c’est le programme toxique qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans "La Méthode Scientifique" !

Et pour comprendre exactement ce qu’est cet exposome, comment il influe sur notre santé, et surtout comment il est possible de l’étudier, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui, Arthur David, enseignant-chercheur à l’Ecole des hautes Etudes en Santé Publique, chercheur à l’Institut de recherche en santé, environnement et travail à Rennes, et Gianluca Severi, directeur de recherche de l’équipe INSERM “Exposome et hérédité” rattaché au Centre de Recherche en Epidémiologie et Santé des Populations.

Le reportage du jour

Rencontre avec Isabelle Annesi-Maesano, directrice adjointe de l’Institut Desbrest d’Epidémiologie et de Santé publique, unité mixte INSERM et Université de Montpellier. Elle s’intéresse ici à trois maladies : l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive et la fibrose pulmonaire idiopathique. Elle cherche à établir un lien entre exposition à des facteurs de risques environnementaux et ces maladies. Pour cela, elle a développé en collaboration avec Giovanni Paou de l’Université de Bologne un capteur, le Canarin : il mesure directement les concentrations des particules de 3 tailles et les composants organiques volatiles. Grâce à cela, on peut obtenir une approche individuelle et spatio-temporelle de l’exposition à la pollution atmosphérique. Par Alexandra Delbot :

LA METHODE SCIENTIFIQUE - REPORTAGE

7 min

Pour aller plus loin

Retrouvez le thread de l’émission du jour sur le fil twitter de La Méthode Scientifique.

La Méthode scientifique
59 min

Les références musicales

Le générique de début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy

Le générique de fin : "Says" par Nils Frahm

L'équipe